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Catégorie : Artistes

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VIP-Blog de contact-enjoydancemusic-artistes
  • 16 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 17/09/2006 15:35
    Modifié : 17/09/2006 16:51

    Garçon (16 ans)
    Origine : Lille metropole
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    [ Artistes ] [ Divers ]

    Anggun

    17/09/2006 15:40

    Anggun


    (15 septembre 2006)

     

    Le destin d'Anggun suit un cheminement musical, spirituel et géographique. Son père, écrivain, l'éveille au pouvoir des mots et de la poésie. La danse, le chant, le piano deviennent très vite des moyens d'expression naturels. Et la scène, le prolongement de ses terrains de jeu.

     

    L'Indonésie, son pays aux 13.000 îles, s'amourache d'elle et la voit grandir. D'abord mascotte enfantine, elle incarne ensuite la fascination d'une jeunesse pour l'occident et l'exaltation rock. Les disques se vendent par millions, les concerts remplissent les stades, l’Asie du Sud-Est est conquise mais déjà la femme en devenir rêve d'autres horizons.

     

    Aller au-delà de l'Océan, avoir le courage de repartir de zéro. Londres d'abord, puis Paris et ses rencontres décisives qui l'amèneront à signer dans une grande maison de disques
    française, en 1997. Premier fruit de cette nouvelle vie, « Au nom de la Lune » (version internationale intitulée « Snow On The Sahara », paru en 1998, puis le deuxième opus « Désirs Contraires » (version internationale intitulée « Chrysalis ») en 2000, offrent des écrins soyeux à la voluptueuse sensibilité de la chanteuse.

     

    Succès significatif en France avec « La Neige Au Sahara », titre le plus diffusé en radio en 1998 et Double Disque d’Or pour l’album. Plus de trente-cinq pays allaient également tomber sous le charme. L'Amérique et ses rêves sont approchés de prés. L'Italie réserve un triomphe à ses chansons à la soul exotique teintée de classe toute française. Les chiffres parlent d’eux-mêmes…

     

    Le premier album est certifié Disque Triple-Platine Export (Plus de 900,000 ventes), Double-Platine en Italie, Or en France, Or en Suisse, Or à Singapour, Or en Finlande, Platine en Malaisie, Triple-Platine en Indonésie, etc. L’album se classe même dans le Top 20 « Billboard HeatSeekers Charts » aux USA ! Le tube « Snow On The Sahara » (version anglaise de « La Neige au Sahara ») est certifié Disque d'Or Export, et se classe #1 en Italie, #1 en Espagne, #5 dans les Clubs Charts au Royaume-Uni, etc.

     

    Le deuxième album connaît lui aussi un succès majeur, puisqu’il sera certifié Platine Export. L’album sera certifié Or en Italie en une semaine seulement ! Le premier single sera classé Top 5 en Europe.

     

    Bien sûr cette réussite passe par de nombreux concerts et événements à l'étranger (World Music Awards, MTV-Awards, Silver Screen Awards, Top of the Pops, Women Inspire Awards, Concert pour le Pape au Vatican, etc…). Un voyage continuel, sans fin, qui la fera s’éloigner de la France. Mais près de deux millions d'albums vendus au total en moins de 5 ans, à l’international, font de Anggun une des plus grandes réussites francophones à l'Export, et la place au même rang que des groupes comme Air, Manu Chao et Daft Punk.
    Dans certains pays d'Asie, la nouvelle vie de la citoyenne française inspire beaucoup de jeunes gens à apprendre le français, comme en Indonésie, son pays natal. Ces succès, pas uniquement commerciaux mais culturels, ont naturellement consacré Anggun au Midem 2003, au mois de janvier dernier, où avec la présence bienveillante de Jean-Jacques Aillagon, elle reçoit un disque de Diamant pour ses ventes hors de France.

     

    Plus récemment, Anggun a participé aux Bandes Originales de deux films Scandinaves « Anja & Viktor » et « Open Hearts », produit par la cultissime production danoise « Dogma Films ». Pour « Open Hearts » Anggun sera même nominée dans la catégorie « Meilleure Chanson » aux Danish Film Awards 2003. Il y a quelques mois, son duo avec la star rock italienne Piero Pélu (« Amore Imaginato ») a été #1 des playlists italiennes pendant 10 semaines consécutives.

     

    Cette année, Anggun a reçu la prestigieuse récompense de Chevalier des Arts et des Lettres du Ministre Français de la Culture pour sa réussite internationale et son support à la culture française. Tout dernièrement elle a accepté d’être porte-parole de l’Organisation des Nations Unies, dans le cadre de programmes ciblés, destinés à éradiquer le sous-développement.

     

     

    Femme partagée entre deux cultures, messagère des unions musicales, elle ouvre un coeur blessé parfois par l'éloignement, revigoré souvent par l'aventure. Anggun est unique par son parcours et son talent. La France lui a ouvert ses portes. Anggun lui a ouvert son coeur et a communiqué à des millions de fans l'image d'une femme libre, empreinte de la grâce et la complémentarité de la culture française et asiatique.

     

     






    Tribal King

    17/09/2006 15:49

    Tribal King


    (01 septembre 2006)

     


    David est né le 02 avril 1979 à Mulhouse, Haut-Rhin. Il est passionné par deux choses : la musique et les avions.
    Dès l’âge de 7 ans, il entre dans la Chorale des Garçons de Mulhouse, la fameuse formation vocale de l’est de la France. Pendant 11 ans, il va la suivre pour des concerts à travers le monde entier : Espagne, Slovaquie, Canada, Chine…


    A 18 ans, David est rattrapé par ses origines maternelles - sa mère est une créole de La Réunion - et entre dans un groupe de musique antillaise, VAWANG. Il y tient le poste de claviers + back vocaux et intervient parfois pour faire des beat Ragga sur des reprises. Progressivement, le groupe lui cède la place de Lead au mic. Ils enchaînent les concerts dans la région. C’est lors de l’un eux qu’il rencontrera son futur alter-ego musical.
    Jusqu’à début 2006, David partageait sa vie entre la musique et Air France pour qui il a conduit des avions venus du monde entier… sur le tarmac. En attendant un jour, peut-être, grâce à la musique, de piloter le sien (!), pour le plaisir.

     

    Nony est né le 19/06/84 à Müllheim en Allemagne. C’est un enfant solitaire qui suit son père de garnison en garnison à travers toute la France. Une seule chose l’anime : le ballon rond.
    Il passe 13 années à pratiquer son sport favori, jusque dans la ville mythique, à l’époque magique : Marseille et l’OM ! Hélas, une opération aux deux genoux met fin à ses rêves de carrière.
    Nony va heureusement découvrir son autre talent… à l’école. Son professeur de musique l’oblige à chanter devant toute la classe. C’est la révélation ! Nony veut alors d’autre avis et enchaîne les concours. Régionaux d’abord, il s’attaque ensuite aux grandes rencontres nationales. Il fait partie des 24 derniers candidats de Pop Star Le Duel en 2004 et est également retenu dans le dernier groupe de la sélection finale de la Star Ac’ 5. Ces bons résultats en casting l’encouragent à monter à Paris, où il est sponsorisé pendant un an par la marque GABS. Cela lui permet aussi d’être invité régulièrement pour monter sur les scènes. Tout est prêt pour la rencontre décisive.

     

    TRIBAL KING est né en août 2005
    Nony est invité à faire une première partie dans un club à Altkircht, dans l’est de la France. Après son set, il reste et écoute la suite du concert. Il découvre le groupe de David et accroche tout de suite sur ses beat ragga. Ils discutent. David lui, a aimé la voix de Nony. C’est la fusion musicale immédiate.

     

    David et Nony quittent Mulhouse pour Antibes car David est muté à l’aéroport de Nice. Nony quitte tout pour le suivre car tous deux sentent qu’ils tiennent quelque chose qui peut les faire grimper jusqu’au sommet. Lors d’une soirée dans un club de Saint Laurent du Var, ils sont repérés par leur futur producteur, Jean-Michel Padilla.

     

    TRIBAL KING est donc né ce jour d’été 2005. « Tribal », pour David, champion pour improviser en ragga. « King » pour Nony, extraverti et charmeur, avec sa voix merveilleuse.
    Depuis, David et Nony travaillent sans relâche : refrains accrocheurs, mélodies imparables, accompagnés le plus souvent de chorégraphie. Ils finissent leur premier album de 14 titres, pour une sortie cet été.

     

    Leur premier single « Façon Sex » est sorti chez ULM / Universal le 31 juillet 2006.






    David Guetta

    17/09/2006 15:52

    David Guetta


    (juin 2004)

     

     

     

    1) On te connaît en tant que DJ et producteur. De ces 2 activités, laquelle affectionnes-tu le plus ?

     

    J’aime les 2 mais je me sens avant tout un DJ parce que c’est comme ça que j’ai commencé et c’est grâce au djing que j’ai débuté dans la musique. C’est 2 plaisirs différents dans le sens où quand je suis en studio, c’est plutôt un plaisir égoïste puisque je fais de la musique pour me faire plaisir : je ne me dis pas, je vais faire un titre pour toucher tel type de public.
    Après, le fait d’être DJ, c’est plus partager ce plaisir avec d’autres gens

     

    2) Nous jouons sur Contact depuis quelque temps ton premier single « Money » extrait de ton nouvel album qui sort le 8 juin : « Guetta Blaster » Et ça sonne très Rock. Pourtant, ce n’est pas la seule surprise de l’album. Peux-tu nous présenter brièvement le concept et le style de Guetta Blaster ?

     

    J’ai gardé un peu le coté année 80 qu’il y avait dans le premier album mais j’avais envie de faire évoluer le concept parce que ça ne sert à rien de raconter la même chose que sur le 1er.
    Effectivement il y a Yarol Poupaud du groupe FFF qui est venu faire les guitares sur l’album donc il y a ce coté guitares électriques qui est nouveau. Il y a plus de chansons aussi et c’est un album que l’on peut écouter à la maison. Ca reste évidemment enraciné dans la culture club mais c’est un peu plus pop on va dire. J’essaye de jouer sur l’émotion et je pense qu’il y a plus de travail sur cet album. On a fait des progrès en composition…


    Je le trouve plus homogène que le précédent même si il y a eu des featuring comme Stereo MC’s ou Missing qui est une jamaïcaine qui a fait pas mal de featuring pour des gros artistes de Hip Hop américain. Il y a un mélange de style mais par contre mais je trouve que l’album en lui même a plutôt une direction. J’ai pas l’impression que ça aille dans tous les sens, il y a certes des influences Rock, Electro bien sur, 80’s, même un peu hip hop. J’ai l’impression que c’est un gros Milk-shake mais qu’après, il y a 1 goût.

     

     

    3) Tu peux nous le dire… Tes influences et ta source d’inspiration, c’est bien les années 80 ?

     

    Oui, L’album a une grosse influence année 80, c’est certain.


    4) On peut noter que le vocaliste Chris Willis interprète plus de la moitié des titres de l’album. Peux-tu nous parler de lui ?

     

    Chris n’a fait je crois pratiquement que des titres avec moi, c’est un chanteur de Gospel, c’est avec lui que j’ai fait le premier album et que nous avons eu nos premiers succès et on peut dire que l’équipe, c’est Joachim Garraud, Chris Willis et David Guetta. Nous sommes les 3 piliers même si nous invitons d’autres gens de talents comme Jeddy David par exemple qui a une voix très proche de Dave Gahan de Depêche Mode. Comme on a eu notre premier succès avec Chris, je trouve que c’est normal de continuer à le mettre en valeur !

     

    5) Il paraît que tu as composé la B.O du film Jet Set 2. Peux-tu nous en dire plus ?

     

    J’ai composé la B.O de Jet Set avec d’autres artistes mais j’ai eu le plaisir de décider de l’orientation du film artistiquement. C’était une superbe expérience car je pense d’habitude toujours au Dancefloor et le fait de travailler par rapport à des images était captivant du point de vue de l’émotion. C’était assez passionnant d’être derrière en salle de montage, de voir comment le film évolue.
    J’ai fait la B.O en même temps que l’album mais entre les 2 il n’y a que 2 titres en communs, le reste de la B.O étant des inédits.


    6) J’ai lu quelque part sur le net que tu détestais la Trance. Est-ce pareil pour la Techno ?

     

    Le mot est un peu fort. C’est vrai que je n’aime pas beaucoup ça mais il y a des titres Trance que j’aime bien. Par contre, j’adore la Techno, j’aime la Techno de Detroit et j’aime aussi quand ça groove et c’est ça qui me gêne dans certains styles de Trance. Je joue d’ailleurs Techno dans mes sets : généralement je commence House et je finis Techno. Je ne suis pas sectaire, c’est simplement la Trance commerciale que je n’aime pas.
    J’aime la Techno, la House, le Hip Hop, le Rock, le Funk… Je suis assez ouvert je pense. J’aime la musique quand elle est bonne !

     

    7) Le remix de Heroes de David Bowie est un carton en club. Peux-tu nous parler de ta collaboration avec lui ? Vous avez travaillé ensemble dans 1 studio ?

     

    Je jouais dans un festival en Hollande avec Together (Thomas Bangalter, DJ Falcon et Cassius), il me restait un peu de temps et pour leur faire une blague, j’ai fait ce remix en 4h pour avoir une version que les autres n’avaient pas. Je l’ai produit un peu de leur manière au moment du mixage sur la compression, une technique de la French Touch que je n’utilise pas normalement et qui était un clin d’œil pour eux. J’ai joué le titre juste avant leur set. Tout le monde m’a demandé ce que c’était, je leur ai copié et ils l’ont joué durant la tournée. Ca a créé une sorte de Buzz, ça été joué sur Radio one en Angleterre puis j’ai eu un coup de fil du manageur de David Bowie qui a proposé de le sortir officiellement. J’ai trouvé ça incroyable et nous avons terminé le morceau en améliorant le son qui n’était pas d’une super qualité au départ. Et puis le titre a cartonné dans pas mal de pays, surtout en Angleterre.

     

    8) Ibiza est il encore l’endroit n°1 au monde pour le clubbing actuellement ?

     

    Il n’existe pas meilleur endroit au monde pour le clubbing actuellement. Même à la Winter Musique Conférence qui est une réunion professionnelle avec tous les djs du monde, il y a moins de djs star qu’à Ibiza. Ibiza est un festival qui dure 3 mois. Tous les soirs dans toutes les boites, tu as les plus grands djs du monde !






    David Vendetta

    17/09/2006 15:54

    David Vendetta


    (18 septembre 2006)

     

    David Vendetta, DJ, Producteur & Remixeur confirmé est une valeur sûre de la scène house international actuelle. Passionné par la house et l'electro, il débute à Paris en tant que DJ résident aux Bains, aux Folies Pigalle, à l'Amnésia, et maintenant au RedLight.

     

    Par la suite, Roger Sanchez le propulse au niveau international en lui
    confiant la réalisation de plusieurs remixes pour son label et en lui
    confiant régulièrement les platines du Pacha d'ibiza lors de sa soirée
    Release Yourself.

     

    Son nouveau titre : David Vendetta "Love to love you baby" (Paradise / DJ Center Records), reprise du célèbre anthem de Donna Summer, cartonne dans les clubs.

     

    Pour le label Paradise, David Vendetta réalise sa compilation exclusive "The love to love you session" avec des remixes exclusifs de Sander Kleinenberg "This Is Mami" et Kurd Mavercik "The Rub", des bombes dancelfloor comme Bodyrox, A tribe called Es ou Elio Riso "Be mine" et bien sur "Love to love you baby". Enjoy !!!






    Depeche Mode

    17/09/2006 15:56

    Depeche Mode


    Biographie de Depeche Mode

     

    Biographie 2005

     

    www.depechemode.com

     

    (Octobre 2005)

     

     

    « J’avais vraiment un sentiment d’incomplétude avant de commencer PLAYING THE ANGEL, notre 11e album studio », confie Dave Gahan. C’est ainsi que le groupe de pop électronique le plus subversif du monde et doyen de la death disco s’est reformé pour la première fois depuis 2001, date de sortie de son album EXCITER qui s’est vendu à deux millions d’exemplaires. Depeche Mode sent qu’il lui reste beaucoup à accomplir et à prouver. « Nous avons fait de très bons albums ensemble, mais nous cherchons toujours à nous surpasser », explique le chanteur du groupe. « Et ça, c’est un virus dont on ne se débarrasse pas si facilement ».

     

    Pourtant, le groupe n’a pas chômé entre-temps. En 2001, Depeche Mode a effectué une tournée de 85 concerts devant près de deux millions de spectateurs. En 2004, REMIXES 81/04 s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires dans le monde entier avec une nouvelle version remixée et également sortie en single de l’incontournable Enjoy The Silence. En 2003, le premier album de Dave, recueil de confessions cathartiques intitulé PAPER MONSTERS, a reçu un excellent accueil. De son côté, Martin Gore a sorti COUNTERFEIT 2, deuxième volet de sa « contrefaçon » originale en hommage aux anciennes et nouvelles légendes de la musique, tandis que Fletch a lancé son propre label baptisé Toast Hawaii. Martin et Fletch se sont également produits à plusieurs reprises comme DJ.

     

    Bien qu’ils aient trouvé le succès en solo et que leur vie privée les sépare géographiquement (Londres, Californie et New York), les Depeche Mode ont ressenti la nécessité de se reformer pour leur second projet du 21e siècle.

     

    PLAYING THE ANGEL, album étonnamment frais et exubérant, marque le 25e anniversaire de Depeche Mode, groupe innovateur qui a beaucoup influencé son époque (bien que son premier single Dreaming Of Me soit sorti sous le label Mute en février 1981, Depeche Mode a commencé à travailler sa proto-électro l’année précédente). Au cours du quart de siècle suivant, le groupe a vendu plus de 50 millions de disques dans le monde entier dont 38 tubes au Royaume-Uni (dont 29 au Top 20 et une dizaine au Top 10) et pas moins de 13 albums au Top 10 (y compris les deux compilations THE SINGLES 81-85 et THE SINGLES 86-98 ainsi que LIVE 101 en 1989). Chacun de ces albums a permis à Depeche Mode de faire évoluer l’écriture de ses chansons et de figurer aux côtés de U2 comme le groupe britannique le plus acclamé de la période post-punk.

     

    Depeche Mode n’en est pas à sa première réinvention. En 1981 et 1982 déjà, le groupe se situe à l’avant-garde de la synth pop, mouvement qui fait alors fureur en Grande-Bretagne, avec SPEAK AND SPELL et A BROKEN FRAME. En 1983, il devient le pionnier de l’échantillonnage et popularise les sonorités métalliques avec CONSTRUCTION TIME AGAIN. Tout aussi noirs à l’égard des critères de la pop, SOME GREAT REWARD (1984) et BLACK CELEBRATION (1985) marient à la fois ballades religieuses et beats industriels et agressifs, hymnes dévotionnels à écouter dans l’intimité et exploration de la manipulation psychosexuelle particulièrement appréciée dans les clubs. MUSIC FOR THE MASSES porte bien son titre. C’est en effet le premier album figurant au Top 40 américain. Grâce à ce titre, Depeche Mode est le premier groupe de synth pop à remplir les stades américains et à susciter la reconnaissance d’une génération d’artistes de tendances aussi diverses que la techno de pointe de Détroit et la house de Chicago. Ces artistes citent Depeche Mode comme première source d’inspiration de la dance music électronique. Avec VIOLATOR (1990), que beaucoup considèrent comme le paroxysme de l’existentialisme numérique et de la noirceur, Depeche Mode s’affirme comme le plus grand groupe de pop alternative du monde. En 1993, il glisse vers une instrumentation conventionnelle du rock avec SONGS OF FAITH AND DEVOTION. Après avoir transcendé et survécu à toutes les époques du rock au cours de la dernière décennie, après avoir tutoyé le shoegazing, le madchester, le grunge et la britpop, Depeche Mode prouve que rien ne peut l’arrêter avec ULTRA (1997), album sombre et méditatif produit par Tim Simenon et EXCITER, opus chapoté par Mark Bell et méconnu. Même les événements troubles et très médiatisés de la fin des années 1990 n’auront pas raison du groupe : les trois artistes traversent alors une crise personnelle. Dave Gahan, en particulier, se rapprochera dangereusement du seuil de ce qu’un être humain peut physiquement et émotionnellement endurer.

     

    Pourtant, la muse de ce groupe ne montre aucun signe d’usure narcotique. PLAYING THE ANGEL donne l’impression que Depeche Mode est un groupe fraîchement formé et rien ne trahit ses vingt-cinq ans d’aventure commune. Avec ses vibrations cybernétiques et son refrain triomphant, Precious, premier single de l’album, exprime la quintessence même de Depeche Mode. Ponctué de brefs staccati explosifs et d’effets sonores comme la plupart des morceaux de cet album, The Sinner In Me dose à merveille organique et synthétique. La voix de Dave est plus puissante que jamais dans Suffer Well comme dans l’ensemble de PLAYING THE ANGEL. Macrovision chanté par Martin nous présente une pop hi-tech irradiante et accrocheuse. L’incroyable John The Revelator constitue l’un des tubes potentiels de l’album. Enregistré en mineur, le menaçant I Want It All est l’un des titres les plus lents et évoque un trip hop en provenance de l’enfer. A Pain That I'm Used To inaugure ce qui aurait pu être la deuxième face de l’ancêtre du CD dans un style à la fois subtil et fougueux, entrecoupé de véhéments solos de guitare.

     

    Fletch nous rappelle que le titre du 11e album studio de Depeche Mode est né des paroles d’un autre morceau intitulé The Darkest Star. L’enregistrement effectué à Santa Barbara, New York et Londres, à proximité des domiciles respectifs de Martin, Dave et Fletch, a débuté en janvier 2005 en Californie. En l’espace de cinq semaines, le groupe a mis cinq chansons en boîte, « un record mondial pour Depeche Mode », explique Fletch. Après avoir été le patron de Toast Hawaii pendant deux ans, Fletch confie qu’il a éprouvé quelques difficultés à remettre le pied à l’étrier : « C’était un peu comme de passer de la dictature à la démocratie, mais l’ambiance au studio a été stimulante et excitante ».

     

    C’est le producteur Ben Hillier (Doves, Blur) qui a insufflé au groupe ce goût du défi et de l’exploration. « Il faut travailler dur pour se réinventer », confie Dave. « Il faut du sang neuf, des personnes qui vous poussent et vous donnent de nouvelles idées. Nous ne regrettons pas d’avoir choisi Ben Hillier ». Avec le goût du paradoxe très caractéristique de Depeche Mode, les trois membres du groupe confessent avoir été heureux de découvrir que Ben n’était pas particulièrement fou de Depeche Mode. « Il n’était pas fan de notre musique », témoigne Dave. « Cela me motivait », ajoute Fletch. « C’était plutôt positif, car il n’avait pas d’idées préconçues sur nous ou sur ce que nous devions faire ». L’approche détendue et objective du producteur a contribué à créer une ambiance positive dans le studio. « Ben est très calme, il émane de lui une certaine aura qui nous a aidés à aller de l’avant », précise Martin. « Nous avions besoin que quelqu’un nous supervise à la manière d’un directeur, nous encadre et s’assure que nous allions dans la bonne direction ».

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